Et de l'infini jaillit la lumière

L’univers, d’une immensité angoissante. Dans cet univers, une multitude de galaxie.

Elmyldea contempla de la cabine de commandement cette immensité. Il était à bord de la dernière création de ses fabriques de vaisseaux spatiaux, l’Exoray. Vaisseau lourd racé, qui faisait la fierté de son dirigeant. Ce vaisseau était le premier exemplaire sorti d’usine, il comportait les dernières améliorations des recherches scientifiques de son peuple. Engin à la pointe de la technologie de la planète Evantron, il était loin d’égaler les plus beaux croiseurs de l’alliance, mais était tout de même une belle mécanique, astucieux mélange de diamant et de missiles biologiques. Elmyldea avait pris place à l’intérieur du vaisseau pour superviser en personne les essais de vol finaux. L’Exoray parcourait à grande vitesse la troisième galaxie de l'univers grâce à ces propulseurs nucléothermiques.

L’équipage choisi pour mener ces essais était son équipage le plus valeureux. La situation géopolitique de la galaxie, sous contrôle de l’Armée des Protecteurs du grand Bouh, rendait la sécurité de ses planètes Evantron et Borrelia optimale. Sans risque d’être envahi, Elmyldea avait décidé d’embarquer ses meilleurs terraners.
Akéos, le second d’Elmyldea, était également du voyage. L’inaction le guettant une nouvelle fois, il avait préféré suivre son Kaiser plutôt que d’avoir à l’attendre en Evantron.

Au cours du voyage, Elmyldea pu contempler les planètes de ses amis Lost, Nicolas, son chef Minsc. Elmyldea consulta le plan de vol et estima qu’encore deux bonnes heures seraient nécessaire pour atteindre le centre de la galaxie, puis il ordonnerait de rentrer sur la planète mère, et il l’atteindrait lorsque l’aube se lèverait sur la capitale de son empire.
Une conversation entre Elmyldea et Akéos sur les moyens d’améliorer les rendements de production de sa nouvelle colonie minière Aureus tenait lieu de principal activité lorsque soudain Akéos eut une expression d’effroi et montra la direction devant le vaisseau. Ahriman eut juste le temps de tourner les yeux, et il le vit lui aussi : un point à l’horizon grossissant rapidement, d’un blanc éclatant, même plutôt aveuglant, et qui frappa de plein fouet le vaisseau. Puis plus rien.

Elmyldea se réveilla, ouvrir les yeux mais ne perçut rien dans un premier temps. Le blanc éclatant l’entourait, l'aveuglant au point de n’avoir plus aucun point de repaire. Il perdit toute notion de temps et d’espace. Il chercha désespérément le sol, mais toujours ce blanc, limpide, pure qui l’entourait. Le voile qui obstruait les yeux d’Elmyldea, pareil à un brouillard, finit par se lever. Peu à peu Elmyldea apercevait des formes se dessiner. Elles se peaufinaient, devenant des contours de mieux en mieux tracés. Et c’est ainsi qu’il les reconnut, les formes affichaient les visages de ses compagnons de l’alliance. Ils étaient tous là, ainsi que de nouvelles têtes inconnues pour le jeune terraner. Ils regardaient dans la direction qui lui était opposée. L’étourdissement qui l’embrouillait se faisait de plus en plus oppressant. Elmyldea vacilla, regarda ces amis, essaya de capter leur intention sans y parvenir, puis sombra dans un nouveau sommeil profond.



[hrp:je débute un petit RP, là c'est qu'un premier épisode, celà me laisse le temps de le terminer, en y ajoutant à chaque fois un bout pour ne pas vous mettre à la fin tout un bloc ^^

Au passage, en lisant le RP de Lost, cela m'a inspiré pour le passage du flash lumineux, et j'ai fais une petite allusion à l'immense pièce blanche de Lost. J'espère juste qu'il ne me faudra pas payer le copyright !!!

Je supprimerais ce HRP quand j'afficherais l'histoire en entier./HRP]

joli c'est tout ce que je peut dire

Cadeau le copyright

Vite la suite, c'est deja bien parti ^^

Elmyldea se réveilla en sursaut. Le temps de reprendre ses esprits, et la vision qui se dressait devant lui l’anéantit. Affalé sur le parterre de la cabine de commandement, le dirigeant ajuvar scrutait le désastre alentour. Des hommes déchiquetés baignant dans une marre de sang, des décombres s’éparpillant sur toutes la surface de la cabine, des étincelles jaillissant des différents panneaux de contrôle. De larges ouvertures scindaient le vaisseau de toute part. Elmyldea jugea soudain l’importance de la situation. Au dehors, des plaines rocailleuses s’étendaient à perte de vue. Il venait de s’écraser sur une planète. Le jeune terraner se leva, il révéla quelques égratignures sur son corps, mais rien de grave comparés au chaos qui régnait dans les parages.

-Akéos, AKEOS !
-Par…i-ci.

Elmyldea suivit la voie et rejoignit en peu de temps son second.

-Attends, ne t’agites pas. Ton bras est coincé.

Elmyldea souleva le débris métallique et Akéos extirpa son bras, meurtri par l’écrasement. Il le serra contre sa poitrine comme par réflexe.

-Il semble mal en point…peut-être brisé, dit Elmyldea en examinant le bras d’Akéos. Mais je ne suis pas médecin. Il faudra que nous trouvions le médecin…à condition qu’il soit toujours vivant.

Puis Elmyldea continua le tour de la cabine pour rechercher les personnes encore vivantes. Il devait parfois abréger les souffrances de ses hommes, qui traversé de part en part de tiges métalliques, ou ayant les entrailles gisant sur le sol, ne possédaient plus aucunes chances de survies.
Pendant son tour de la cabine de commandement, Elmyldea avait eu le temps de repenser aux évènements qui s’étaient produits. Il ne se l’expliquait pas pourquoi, mais il n’avait aucun souvenir de ce qui avait bien pu se passer. Ses dernières visions avaient été le flash blanc les atteignant, puis son éveil dans un milieu totalement blanc où il avait aperçu des protecteurs du grand Bouh. Entre et après ces deux scènes, rien…à part le néant rien ne transparaissait dans sa mémoire. Il distilla quelques ordres avant de se préparer à partir récupérer le reste des hommes valides du vaisseau.

-Vous vous souvenez tous de ce flash blanc qui nous est apparu du fin fond de l’espace ?

Un oui massif parcouru les têtes.

-Bien, et est ce que l’un d’entre vous se souvient de ce qui a bien pu se passer ensuite ?

Personne n’osa bouger. Certains semblaient se creuser la tête pour réveiller un quelconque souvenir, d’autres affichaient sur leur visage un non catégorique qui montrait qu’ils s’étaient déjà posé la question sans avoir su y répondre. Elmyldea se tourna vers Akéos.

-Mais nom de Bouh, avons nous tous subit un quelconque enchantement ? Quel était ce phénomène pour avoir réussi à nous rendre tous aussi vulnérables, et en si peu de temps ?!

-Je ne saurais le dire, Kaiser. Quoi qu’il en soit, cela ne semble pas naturel. En tout cas je n’ai jamais ouir dire qu’une technologie permettant d’aboutir à de tels effets puisse exister.

-Nous voilà bien avancés…

Le jeune terraner resta silencieux quelques instant. Pendant ce temps, une personne prodiguait les soins de premiers secours à Akéos. Sans résoudre son mal, il lui fit une bandoulière de tissu qui permettrait de soulager son bras le temps de trouver un médecin.
Soudain Elmyldea sortit de ses songes et s’adressa à l’équipage présent.

-Akéos, prends 2 hommes avec toi, et faites le tour du vaisseau pour récupérer le reste de l’équipage encore en vie. En attendant, je veux un rapport détaillé des appareils encore en état de fonctionnement sur ce vaisseau, je veux aussi savoir sur quel planète nous sommes tombés, si elle est habitée, si oui quel est la population d’origine, toutes les informations que vous pourrez trouver sur cette environnement.
Les communications fonctionnent elles ?

-Hélas non, mon Altesse.

Elmyldea s’y attendait, mais cette réponse le fit tressaillir quand même, augmentant sa crainte. Ce flash semblait avoir touché l’univers tout entier. Son vaisseau avait succombé lors d’un crash inexpliqué. Les communications étaient interrompues, empêchant tous contacts avec son empire. Comment savoir si Evantron avait été touché par ce flash. Son peuple allait-il bien ? Y avait-il des dégâts ? Ses colonies étaient-elles en ruines ? Autant de questions angoissantes, mais auxquelles le terraner ajuvar devrait patienter pour pouvoir y répondre.

-Kaiser, l’analyse de l’atmosphère ne révèle aucunes anomalies.

-MAIS BOUGRE D’ÂNE, TU AS VU LE TROU BEHANT DANS LE COKPIT ?! L’air on le respire tous depuis un moment, crois tu vraiment que nous serions encore en vie si celui-ci était toxique ?!

Le technicien était figé sur place, ne s’étant pas attendu à cela.

-Je vous présente mes excuses, veuillez pardonner mon incompétence.

-Arf, non. C’est moi qui te prie de bien vouloir m’excuser. Tous ces évènements…enfin…pourrais tu poursuivres s’il te plaît.

-Bien, Kaiser. Concernant l’analyse de la planète, nous n’avons pu la situer dans l’espace, les émetteurs sont trop endommagés pour tenter une analyse hyperspatiale. Toutefois, il nous a été permis de lancer une recherche sur toute la surface de cette planète, et il en ressort qu’elle a été habité, mais qu’elle ne l’est plus.

-Comment cela ?

-Nous n’avons détecté aucun signe de vie, par contre nous avons pu noter une faible activité thermique dans un zone à deux jours de marche de notre position. Un scan plus précis de ce point nous a révélé l’implantation d’une base.

-De quel type ?

-Nous n’avons pu déterminer la race et la faction.

-Peut-on savoir si le centre de communication est opérationnelle ?

-Nous n’avons pas de certitudes, mais il y a de forte probabilité qu’il soit en état de fonctionner, puisque nous avons une activité thermique faible qui représente l’alimentation électrique de la base.

-A défaut d’être habité, la station est néanmoins alimenté…étrange…

Elmyldea craignait que la base ait été abandonné précipitamment. Mais pour quel raison si tel était le cas. Le flash était-il lui aussi responsable ?
Le Kaiser n’eut le temps de prolonger sa réflexion, Akéos revenait au cokpit.
Après avoir fait le tour du vaisseau, ou de ce qu’il en restait, le second d’Elmyldea avait ramené les troupes auprès du reste de l’équipage, dans les décombres de la cabine de commandement.
Dix douzaines d’hommes et de femmes, voilà ce qu’il restait de son meilleur équipage de 5000 personnes. Il ne devait rester qu’une dizaine d’ingénieur, trois fois plus de techniciens, et le reste d’ouvriers mécaniciens. Une poignée d’hommes bien maigres comparés à tous ceux qu’ils avaient décidés d’emmener avec lui la veille.
Elmyldea devant tant de mortalité parmi son peuple, pria Bouh de le guider vers un avenir plus clément. Il demanda à être seul, et partit s’isoler sur le pont supérieur du vaisseau. Une fois au sommet de l’Exoray, il s’assit en tailleur. Son regard se perdit dans le paysage monotone qui l’entourait. Des cailloux, des rochers, et encore des cailloux à pertes de vues. Quelques arbrisseaux avaient poussé par ci, par là. Cette vision lui rappelait quelque peu certaines régions désertique de sa planète natale. Trois étoiles incandescentes, jouant sûrement le rôle de soleil, continuaient lentement leur course derrière la ligne d’horizon. Le crépuscule prenait peu à peu la place du jour, et après la nuit ne mettrait pas longtemps à le suivre.