Je sors du bar. Un bourdonnement dans les oreilles, rien de bien méchant apres ce que je viens d'ingurgiter. Quelques metres plus loin et me voici devant mon quartier, j'y entres. Arrivé dans mon salon, je m'affales dans mon canapé, une derniere biere à la main.
J'allumes ma TV, des gresillements, des parasites...
- Une TV toute neuve !
Enervé, ma telecommande s'ecrasa contre le mur.
10 minutes passerent.
Tout d'un coup, tout mes souvenirs remontaient à la memoire, ma creation, mes joies, mes peines...
Un ralenti, mon arrivée devant Bouh, je lui jurait fidelité. Encore un saut, des moments partagés avec des protecteurs, des rencontres avec de charmantes personnes, toute ma vie defilait devant moi. Une derniere pensée, un sursaut de vie... Et une voix.
- Viens...
Un bourdonnement.
Le même, lancinant, collé à mon crâne. Je reagissait.
- Rooo, mais qu'est ce qui se passe.
Je me leves, j'allais cherché un medicaments pour la tête quand une lumiere m'aveugla, plus un son, plus un souffle...
- Viens...
J'ecarquilles des yeux, ma pupille se dilate, s'adapate à la lumiere.
Il n'y avait rien, pas de sol, pas de mur, juste une couleur blanche, du blanc partout, tellement pure qu'il en est derangeant.
Je me tournais et vis quelques silouhettes derriere moi.
Je m'approchais. Je reconnus facilement les personnes qui fesaient parti de mon quotidien, tous n'etaient pas la, des inconnus nous rejoignirent à leur tour. A peine une quizaine d'individus perdus dans un je ne sais quoi.
Tous sous le choc, nous n'ouvrions pas la bouche jusqua qu'un homme vêtu d'une toge blanche et d'un barbe de même couleur nous adressa la parole.
- Patientez encore un instant, et regardez, regardez...
Le decor qui nous entourait devint opaque, puis transparent, on y voyait le soleil, les etoiles et sous nos pieds, notre planete. C'etait grandiose.
- Par quel prodige... s'enquit l'un d'entre nous.
- Regardez... l'interrompit le vieil homme.
A la fois deboussolé par ce qui nous arrivait nous nous tûmes instantanément.
Un rayon de lumire, puis 2, puis 3...
On aurait dit que des etoiles au loin s'intensifiait et disparassait, comme un dernier souffle.
Tout autour de nous se repetait la même chose, jusqu'a ce que nous comprenions ce qui se passait devant nos yeux. Nous comprimes cela quand les planetes que l'on pouvait observer à l'oeil nue... explosaient.
Nous etions effrayés, tetanisés.
5 minutes et plus une lueur dans le ciel, hormis, celle de la planete qui gisait sous nos pied, l'unique.
- Que se passe t'il ! Qui êtes vous ! s'ecria l'un des nôtres, enfin liberé de sa peur.
Le viel homme repondit calmement.
- C'est moi, l'Alpha et l'Omega, Celui qui est, qui etait et qui vient.
- Pardon !
- Une nouvelle ere approche, vous en serez la vie.
- Je ne comprends rien de ce que vous dites !
- A chaque changement d'ère, les valeurs de l'ère finissante doivent êtres détruites pour laisser s'installer de nouvelles valeurs.
C'est l'apostasie.
- L'apo quoi !
- Vous comprendrez. Maintenant.
Un violent mal de crâne me fit chancelé, une douleur à vif, la comprehension de se qui se deroulait. C'etait la fin.
Mes camarades comprirent eux aussi, leur visage etaient terrifiés.
- Maintenant c'est finit.
Un bourdonnement.
La planete sous nos pieds, notre planete, tremblait, le ciel se couvrait, l'eau rugissait, des seismes, des tempêtes... Et puis un flash.
L'explosion.
- Mais pourquoi ! Pourquoi faire ça !
- Je suis l'Alpha et l'Omega, le principe et la fin. Quand la terre sera secouée de son séisme, que la terre rejettera ses fardeaux, que l'homme dira : « Qu'a-t-elle ? », ce jour là, elle rapportera ses récits, selon ce que lui a révélé ton Seigneur, ce jour-là les humains surgiront des sépulcres, par groupes, pour que leur soient montrées leurs actions. Qui aura fait le poids d'un atome de bien, le verra. Qui aura fait le poids d'un atome de mal, le verra.
- C'est dement !
- Vous comprendrez, vous êtes elue, maintenant que vous êtes Vie, allez et ne vous retournez pas.
Nous etions abassourdi, mais nous obeissons nous marchons, encore et encore, sans but, sans départ, sans arrivée... Nous n'avions plus aucune raison d'exister, aucune raison de marcher, mais quelque chose nous poussait à le faire, dans ce noir, qui nous entourait, sombre et inquietant, puis plus rien.
Une douleur, vive, un bourdonnement, toujours le même, mais cette fois, il me fit reagir, j'ouvris les yeux, je criais, je pleurais, je ne vis pas ce qui se passait autour de moi, j'etais perdu, encore une fois. On me touchait, me palpait, que ce passe t'il... Un mot me vint à l'esprit, la Vie...
J'me suis dit qu'il fallait que je fasse un p'tit truc histoire de marquer le coup. Sa ne m'arrive que trop rarement. C'est une experience à faire.
Sujet: Livre de Lost. Une fin, un commencement... 
Jeu 13 Avr - 21:33
